L’actu cherche encore son modèle sur les assistants vocaux
Chaque semaine, une sélection d’articles de la presse française et étrangère pour éclairer l’avenir numérique de la radio.
L’actu cherche encore son modèle sur les assistants vocaux
Selon un rapport du Reuters Institute, la consommation d’actualités sur les assistants vocaux est à la cinquième place des utilisations, derrière la musique, la recherche, la météo et les rappels. Au Royaume-Uni, 21% utilisent leur assistant vocal pour écouter l’actualité quotidiennement. Aux Etats-Unis, ce chiffre est de 18%. Parmi les griefs des utilisateurs : les flashs d’actualités sont trop longs. Plusieurs sondés ont indiqué, entre autres, souhaiter un contenu de moins de 5 minutes, qui soit rafraîchit souvent, qui n’utilise pas de voix synthétique et qui donne l’opportunité de sélectionner les sujets. Enfin, l’utilisation des podcasts sur assistants vocaux est très négligeable : l’écoute personnelle des podcasts apparaît souvent incompatible avec une enceinte posée au centre de la maison ou dans un espace partagé. >> à lire en anglais sur Nieman Lab
Une voix plus naturelle pour Alexa
Grâce au développement d’une nouvelle technologie de text-to-speech, Alexa sera bientôt capable de prendre une voix de présentateur télé ou radio. Pour cela, Amazon développe une nouvelle technique de synthèse vocale utilisant le machine learning pour apprendre à générer des voix expressives plus rapidement à partir d’extraits audio. Les utilisateurs ont indiqué en grande majorité préférer la nouvelle voix pour écouter les flashs d’actualités et des articles lus. Amazon indique que Alexa n’a pris que quelques heures à apprendre cette nouvelle voix, de nouveaux styles de voix pourraient donc être implémentés d’ici 2019. Alexa propose déjà un mode “chuchotement”. >> à lire sur Numerama
La diversité des auditeurs de podcasts aux Etats-Unis
Selon Edison Research, la population américaines auditrice de podcasts est aujourd’hui structurellement identique à la population américaine dans son ensemble. Il y a dix ans, ces mêmes auditeurs de podcasts étaient blancs au trois quart : ils reflétaient la nature du contenu disponible. Cette diversité grandissante du public donne une opportunité aux producteurs (eux aussi beaucoup plus divers) de créer un catalogue de contenus plus éclectique, à même de toucher les 52 millions d’américains qui n’ont pas encore mis un pied dans le podcast. >> à lire et consulter en anglais sur Edison Research